Faults

On aime beaucoup, mais alors beaucoup Mary Elizabeth Winstead. Cette bouille de Bambi à qui il ne faut pas la faire la place en tête de la liste très exclusive des filles encore plus mignonne qu’un lolcat. Et si on ajoute son rôle iconique de Ramona Flowers dans SCOTT PILGRIM, on peut même affirmer que mademoiselle jouit d’une petite street cred chez les geekos. Plus récemment, elle a interprété la fille de Bruce Willis dans les derniers DIE HARD, et a été victime du CelebGate de fin Août 2014 aux cotés de Jennifer Lawrence. Et c’est pas très très gentils de regarder des dirty pictures quand elles ne nous sont pas adressées. GOUJAT !

Bref, on aime beaucoup Mary Elizabeth Winstead. Sauf que. L’époux de la dame est cinéaste. Et l’amour fait parfois faire absolument n’importe quoi. Comme tourner un film tout pourris dans une chambre de motel, sans propos, sans dialoguiste, avec le twist le plus téléphoné depuis Alexander Graham Bell (pardon), des enjeux en carton et une mise en scène absente. Parce que les liens sacrés du mariage t’empêchent de dire non poliment. C’est donc le spectateur qui souffre, accuse le destin, regarde sa montre ou bien ronfle très bruyamment, en atteste ma voisine de séance. Seule bouée de sauvetage, Winstead livre une performance honorable et remporte par K.O tous les duels d’œillade de lapin coquin. Mauvais film de festival, mauvais film tout court. A éviter.

1.5 / 5
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