Bons baisers de Russie (1963)

Lieux : Istanbul, Venise

Antagonistes : SPECTRE

James Bond girls : Daniela Banchi, Eunice Gayson

Deuxième James Bond, et vraie suite pour DR NO, ce volet rapidement mis en chantier (suite au succès du premier) est un vrai chapitre 2, ce qui dénote par rapport aux autres films de la saga. Même équipe, histoire différente : ici Bond est au coeur de l’histoire, et subit en quelque sorte les conséquences de ses précédentes aventures.

On commence par une séance d’entraînement de SPECTRE visant spécifiquement à tuer James Bond… qui lui est en train de se reposer sagement avec sa partenaire de poker du précédent film. BONS BAISERS DE RUSSIE nous propulse effectivement en pleine guerre d’influence entre les blocs de l’Est et de l’Ouest, alors qu’une organisation diabolique complote en secret. On voit ici les ordres donnés par le fameux « numéro 1 », dont on ne voit que les genoux (ou quasiment), et ses subalternes qui ne sont pas sans rappeler les sbires d’Austin Powers.

Bond reprendra rapidement le chemin de l’enquête sur les traces de SPECTRE, le menant principalemen à Istanbul, entre gitans, tunnels secrets et gestion diplomatique. Jusqu’au bout, et Venise, l’organisation tentera de tuer 007 et de sécuriser une nouvelle arme secrète. Deuxième volet pour une suite directe, ce Bond se révèle bien moins exotique mais plus efficace que son premier épisode (mais en l’absence d’une James Bond girl marquante), avec quelques nouveaux éléments de la saga : Q et ses premiers gadgets, M plus présent…  L’agent secret le plus célèbre de sa Majesté est désormais prêt pour de nouvelles aventures !

3.5 / 5
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