Bellflower

La fin du monde est proche. Dans notre monde, mais aussi pour Evan Glodell, qui décide de nous faire partager sa version d’une fin du monde qui ne sera pas celle que l’on devinait. Excellente surprise pour ce premier long, réalisé avec passion et une certaine audace, mélange entre MAD MAX et MY NAME IS EARL (si, si).

BELLFLOWER, ce sont deux potes en manque d’activité, convaincu à force de relectures que la fin du monde pourrait bien arriver prochainement. Ni une, ni deux, ils décident de passer leur journée à se construire un joli lance flamme et un bolide sur roues (la Medusa!) pour mieux survivre dans l’après holocauste nucléaire (si c’est bien ça qui arrive..). Ou au moins dans le no man’s land futur. Mais c’est sans compter leur réalité, leur quotidien où vont s’entrechoquer des rencontres féminines, rivalités romantiques et dérapages contrôlés. Dans un cadre soignée, où une lumière filtrée nous plonge directement en plein drame post-apocalyptique, BELLFLOWER évolue de lui-même pour offrir plus que nécessaire, avec un dénouement salvateur plus efficace que prévu.

Excellente surprise donc avec cette histoire où on se moque un peu du postulat de base, pour mieux se concentrer sur la construction en temps réel de leur histoire. Amis pour la vie, les deux protagonistes principaux verront s’échapper leur doux rêve (oui, même celui d’une jolie fin du monde) pour déraper vers leur fin des temps à eux, ponctuée de sexe, d’amitié et de banlieue américaine détournée. Finalement la fin du monde n’est pas là où on l’attend, et c’est tant mieux.

4 / 5
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