Arctic, Mads Mikkelsen fait le singe dans le grand froid

Cannes 2018 – Séance de minuit

Mads Mikkelsen peut tout faire, et surtout des rôles où l’homme est au centre. Ici, retrouvons le en pilote d’avion dont le transport s’est écrasé aux milieux du désert arctique. La survie commence, entre espoirs et organisation au quotidien dans ARCTIC.

Et Mads, il donne. ARCTIC est dédié à sa figure froide, dure comme les glaces qui l’entourent. Enfoncé dans son manteau, seul rempart contre le froid (justement), Mads se démène pour signaler sa présence, pêcher, survivre. Joe Penna, pour son premier film, livre un travail méthodique, affuté mais finalement sans réel apport au genre. Derrière l’histoire en ligne droite, des enjeux finalement assez connus & pas de grandes surprises.

L’exercice de style peut être intéressant, et dans ce registre ARCTIC se révèle très académique. Quelques tentatives de scènes spectaculaire sont limitées par des effets spéciaux un peu limités. Finalement ARCTIC se vaut pour notre passion Mads, et cela suffit à suivre ses déambulations dramatiques au coeur d’un (beau) paysage blanc.

3 / 5