Avengers : Infinity War smashes! (avant le 4e opus)

Après 10 années & 18 films à son actif, Marvel Studios ne faiblit pas. Après le succès international de BLACK PANTHER (et sa sortie millimétrée et terriblement efficace), voici déjà leur nouvel opus INFINITY WAR, un nouveau rendez-vous collectif pour les AVENGERS… et leur galaxie entière. Des GARDIENS DE LA GALAXIE à THOR, voilà tous les personnages ligués contre Thanos, menace esquissée depuis… 2012 ?

Et la voilà, la grande réunion. Celle où Tony Stark affronte enfin ses démons dans une collision gigantesque entre les héros terriens et les héros du cosmos. Plus d’une trentaine de visages, principaux et secondaires, pour un affrontement cataclysmique de plus de 2h30. Marvel en ajoute à tous les instants avec aux commandes les frères Russo (CAPTAIN AMERICA 2 & 3), toujours aussi sportifs pour maîtriser cette construction tentaculaire. Une histoire éclatée en plusieurs endroits, dans un montage très rapide : il s’agit de donner à chacun voix au chapitre. En cela INFINITY WAR ne démérite pas et offre un panorama de l’univers Marvel. Cela va vite, mais on suit.

La première conclusion de dix années de charpente cinématographique (la seconde – et suite – arrive en 2019) récompensera les fans sans gommer les défauts de la franchise (globale). Un amoncellement de séquences et d’humour dans les coins pour distraire, de vastes affrontements avec (enfin !) des enjeux, AVENGERS : INFINITY WAR est bel et bien le rendez-vous attendu des geeks. Mais par dessus cela, c’est surtout la figure de Thanos, extrémiste surpuissant, sûr de son fait et son destin, qui domine tout. Celui qui veut tout dominer, tout réguler, acquiert l’épaisseur et la carrure nécessaire pour que les Avengers aient un opposant digne de notre temps. De quoi laisser passer le large cliffhanger de fin de récit, voué à offrir une année d’attente aux fans, mais dont on sait déjà qu’il n’est que temporaire. Merci Josh Brolin.

4 / 5
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