SXSW2017 - Atomic Blonde, le retour furieux de Charlize Theron en espionne bad-ass

Vous l’aviez aimé dans MAD MAX: FURY ROAD, Charlize Theron enfonce le clou (littéralement) dans ATOMIC BLONDE, nouveau film d’action chaperonné par l’excellent co-réalisateur de JOHN WICK. Si les aventures de Keanu Reeves ne se poursuivent pas sous les meilleures augures, c’est un film sportif qui se présente à nous, embarquant l’actrice sud-africaine au coeur d’un nid d’espion à Berlin en 1989.

C’est l’histoire d’un mur.. et puis non, c’est une histoire d’espions à démêler à coups de poing et échanges de tirs entre Theron, James McAvoy, des (forcément) méchants russes, agents britanniques du MI:6 et quelques américains au moment où le fameux mur s’effondre. En solo derrière la caméra, David Leitch excelle visuellement, confirmant que la réussite de JOHN WICK reposait fortement sur lui. S’il a peut être trop d’ambitions côté scénario, en voulant prouver qu’il n’est pas qu’un cinéaste technique, ATOMIC BLONDE souffre d’une intrigue faussement complexe dont on ne retire finalement que l’action.

Et quelle action ! Charlize Theron ne s’investit pas à moitié, mais totalement dans ce rôle d’espionne glaciale au physique solide qui donne tout face à ses ennemis. Ce personnage féminin, sensuel et meurtrier, se révèle être un véhicule parfait pour elle. Impressionnante à tous les niveaux, elle renvoie le reste du casting au tapis (malgré un James McAvoy pas mauvais). Avec une bande son 80′ dans les oreilles, voilà un spectacle énergique parfait pour l’été prochain !

4 / 5
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