Cannes 2013 – Compétition officielle
Peu de films chinois s’exportent, et peu illustrent la réalité d’aujourd’hui d’une société en pleine révolution. Si A TOUCH OF SIN parvient à éveiller une curiosité pour cela, sa forme et la longueur de l’ensemble anéantit tout intérêt pour le sujet.
Divisé en 4 chapitres, et 4 histoires tout aussi indépendantes que différentes, A TOUCH OF SIN s’efforce de nous dépeindre la Chine contemporaine. Effort louable et qui pique la curiosité d’un pays et d’une culture peu connue en réalité. Mais dans cette volonté d’ouverture, le film se scinde en autant de tableaux réalistes qui freinent le récit. D’un ouvrier revanchard à un père de famille taciturne, de son épouse exilée à un jeune homme plein d’espoirs, A TOUCH OF SIN explore les envies et les passions (souvent enfouies) des individus cachés dans une société d’apparences.
Au final, cette volonté de démultiplier les fils narratifs encombrent réellement une histoire multiple et semble t-il passionnante qui, par moment, part dans l’absurde sans jamais s’écrouler totalement. Quelques instants, vifs et furtifs de rares violences qui laissent transparaitre une volonté de dynamiser les choses, sans jamais y arriver.
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