Fringe : début de la saison 1

Après deux épisodes, disons que l’on va encore laisser le bénéfice du doute à Fringe, la série de J.J. Abrams. Car si le pilote avait de quoi intiguer et intéresser, le deuxième épisode n’a été qu’un mauvais scénario de X-Files au pire, ou un condensé de l’intrigue d’une saison complète de Lost au mieux.

On se doute qu’il en a en réserve, de l’intrigue, J.J. Abrams, et l’on voit déjà comment va se construire la saison : une succession d’épisodes ayant chacun leur histoire complète (avec une fin à chaque fois) et en même temps des éléments d’une mythologie globale (« Le Dessein ») qui s’imbriquent. Classique.

Alors effectivement, après visionnage du deuxième épisode on sait tout de suite que les scénaristes ont une imagination débordante et s’évertuent à vouloir rendre crédibles — sous couvert scientifique top secret — des évènements complètement aberrants. Mais oui bien sûr, on vieillit super rapidement si l’on n’a pas la bonne glande dans l’hypophyse et c’est d’ailleurs pour cela que l’on a voulu « cultiver » artificiellement des soldats sur ce principe, mais l’expérience a raté et le cobaye survivant est condamné à s’injecter des glandes d’autres personnes (qu’il tue d’abord) pour ne pas vieillir trop vite. Et du coup on comprend mieux la scène choc du début, où une fille qui n’était pas enceinte quelques minutes avant, accouche d’un bébé qui devient vieillard en quatre heures et meurt : elle avait couché avec le cobaye!!!

C’est ça aussi, Fringe, comme les autres séries d’Abrams : on fait les scènes les plus tarabiscotées à partir du pitch histoire de maximiser le suspense et de dérouter le spectateur sur ce qui finalement n’est pas sensationnel. Je ferai mon mea culpa à la fin de la saison (qui sera complète) si je finis par accrocher, mais pour le moment ça part mal.

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