Terminator, The Sarah Connor Chronicles – saison 1

Terminator, The Sarah Connor Chronicles

On avait de quoi craindre le pire : un titre pompeux, une licence endommagée par son troisième film, une distribution disons… autre, bref, un pari risqué. Personnellement je n’aurais pas parié un euro là-dessus.

Et pourtant, déjouant tous les pièges, Terminator – The Sarah Connor Chronicles s’impose comme une très bonne surprise au rayon séries SF. Des visages quasiment inconnus occupent les premiers rôles (sauf si vous étiez fan des 4400); ça c’est pour se démarquer (et parce que de toute façon il était impossible de récupérer les acteurs). Mais d’autres noms viennent assurer la solidité de la série : des seconds rôles impeccables catégorie « valeurs sûres » (Dean « Oz » Winters et Garret « Deadwood » Dillahunt) et puis les bonnes surprises (Richard T. Jones et… Brian Austin Green!). Enfin, derrière la caméra, des noms également connus : Josh Friedman, David Nutter, et un certain James Cameron.

Voilà pourquoi, par certains moments, la série m’a donné envie de revoir les deux premiers films tellement elle paraissait coller à leurs scénarios.

Synopsis : Sarah Connor et son fils John se retrouvent seuls dans un monde hostile et complexe, après être venus à bout du Terminator. Ils fuient la loi et doivent combattre des ennemis en provenance du présent comme du futur. Sarah décide alors qu’il est temps de cesser de courir et d’affronter ses assaillants de face.

C’est parti pour neuf épisodes (seulement) dans cette première saison. Du coup, peu de place pour les longueurs. Et puis, la technique a évolué, et ce qui aujourd’hui fait kitsch dans les films devient parfaitement au point dans la série au présent. D’ailleurs, passé, présent et futur se conjuguent plutôt bien au fil des épisodes. Là encore un gros travail a été effectué pour éviter les incohérences temporelles, aussi bien celles de la série que celles des films ! Seul le côté un peu trop humain de Cameron (la gentille machine, pas James) dans l’épisode pilote pour tromper le spectateur (et John Connor) n’était pas nécessaire. Et Cameron rentrera bien vite dans son endo-squelette métallique pour jour un robot sans état-d’âme, nous donnant ainsi droit à quelques scènes particulières savoureuses dans le genre « inutile d’aider les gens une fois que l’on a obtenu l’information que l’on voulait ».

Terminator – The Sarah Connor Chronicles, c’est tout simplement le meilleur moyen de patienter avant la reprise de Battlestar Galactica. Et les réussites télévisées en matière de science-fiction, ce n’est pas si fréquent… Autant les savourer.

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