Boardwalk Empire – saison 1

Certaines séries ont tout pour séduire dès que l’on entend parler d’elles, sans avoir vu la moindre image. Ce fut un peu le cas pour Boardwalk Empire, tant la présentation qui en avait été faite suscitait l’enthousiasme.

Imaginez. Le cadre : Atlantic City, 1920, les débuts de la prohibition, le monde des gangsters. La production : Martin Scorsese et Mark Wahlberg, entre autres. Les acteurs principaux : Steve Buscemi (la gueule de l’expérience) et Michael Pitt (le jeune prometteur). L’ambiance : de l’alcool, de l’argent, des armes, des prostituées, des cigares, des habits au top de l’élégance. Politique, corruption, rivalités, business, et des personnages emblématiques qui ont réellement existé comme Al Capone ou le futur président Warren Harding. A l’inverse, les premiers rôles s’inspirent de figures historiques sans reprendre les vrais noms : Nucky Thompson (Steve Buscemi) fait référence à Nucky Johnson, et Jimmy Darmody (Michael Pitt) incarne son bras droit Jimmy Boyd.

Il est assez inutile  de résumer la saison 1 de Boardwalk Empire tant cela nuirait aux qualités narratives exceptionnelles de la série, qui mérite vraiment que l’on se laisse porter par son histoire. Des affaires douteuses, des gangs qui s’affrontent, le contrôle du trafic d’alcool au coeur des enjeux. Dans tout cela, les agents fédéraux de la prohibition ne sont pas présentés sous leur meilleur jour, en témoigne le personnage très troublant de Nelson Van Alden, un second rôle qui reste dans les esprits. Dans le même registre on retiendra le charismatique héros de guerre défiguré Richard Harrow, qui arrive dans la seconde moitié de la saison.

Dernière chose et pas des moindres dans cette série qui accumule décidément les qualités : le sublime générique, signé par l’excellent groupe The Brian Jonestown Massacre (vous savez, les meilleurs amis des Dandy Warhols) avec le titre Straight Up and Down. A savourer.

4 / 5
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