Battlestar Galactica – saison 4

N’en doutez pas : le monde des séries TV aura été bouleversé par Battlestar Galactica. Une série exceptionnelle comme on en voit rarement.

BSG a rapidement montré qu’elle allait aborder de nombreux thèmes dépassant le simple domaine de la science-fiction. Au-delà d’une « banale » guerre entre les humains et les cylons (des robots créés par les hommes, qui se sont ensuite rebellés), la série est allée puiser dans divers terrains de réflexion : métaphysique, philosophie, théologie, sociologie…

Et le résultat de ce mélange s’est révélé assez extraordinaire. Les spectateurs ont embarqué pour une véritable aventure, et bien plus : une odyssée. Après la destruction atomique de ses douze colonies (planètes), la race humaine — tout du moins les quelques dizaines de milliers d’humains restants — est condamnée à l’exode dans l’espace. Fuyant les cylons qui continuent de la pourchasser, la flotte, emmenée par le « Galactica », un vaisseau de combat de type battlestar, doit se défendre et survivre tant bien que mal, avec comme seul espoir de trouver refuge sur une treizième planète mentionnée uniquement dans les écrits anciens : la Terre.

Dès lors, nous étions déjà perdus dans l’espace, nous sommes également perdus dans le temps. Impossible de situer chronologiquement Battlestar Galactica par rapport à notre époque actuelle. L’hypothèse la plus logique étant que la série se déroule dans notre futur (compte tenu de son avancée technologique). Mais le dénouement de cette dernière saison nous montrera le contraire.

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Car il s’agit malheureusement d’un dénouement, et quatre saisons lorsque l’on vit une série d’une telle qualité, c’est trop peu. L’avantage, c’est d’être rassasié : on sait tout ce qu’il nous manquait jusqu’alors. Quel est le dernier cylon? Qui va remporter la guerre?  La Terre existe-t-elle vraiment, et va-t-elle être trouvée?

Les qualificatifs me manqueront finalement pour qualifier Battlestar Galactica, autrement que par « série d’anthologie »; une série culte tout simplement. Avec évidemment un final superbe, qui ne manquera pas de toucher les spectateurs ayant suivi cette aventure depuis le début (oui, l’émotion gagne à la fin). Une page se tourne, et nous avons désormais une nouvelle référence, magistrale.

5 / 5