La nouvelle sensation électro du grand nord, Sekuoia, était de passage en France pour les Rencontres des Trans Musicales. Enchantés par sa dernière sortie, le gracieux Waves, on a voulu le rencontrer pour lui poser quelques questions. Et non seulement le Danois est très sympa, mais il nous a permis d’en apprendre un peu plus sur son projet.
Tu n’es encore pas très connu en France, alors peux me dire ce qu’on doit savoir à propos de toi et de ton projet? Je ne sais pas si il y a vraiment grand chose d’intéressant à dire sur moi, je m’appelle Patrick, j’ai 21 ans, et je viens de Copenhague au Danemark. Je crois que ça dois être la 4ème fois que je joue en France, j’ai fait la première partie d’un groupe qui s’appelle WhoMadeWho à Paris, Bordeaux et Nantes, et c’est ma première fois à Rennes. J’aime vraiment bien la France.
Quelles sont tes principales influences dans ton travail? Je dirais que c’est un mélange de plusieurs genres, tout en essayant de garder ça personnel, que les gens qui écoutent ma musique puissent se rendent compte qu’il y a quelqu’un derrière. Je suis inspiré par ce que je ressens en tant que personne, et par la façon dont va sonner ma musique, parce que je suis cette personne. j’essaie de m’inspirer de différents artistes, de différents genres.
J’ai lu qu’il t’avais fallu un an pour composer Waves, est-ce que tu peux m’en dire un peu plus sur ton processus créatif? Pour mon dernier EP, je voulais faire quelque chose d’original. Il est différent des deux précédents, j’avais envie d’évoluer. Ça a été un processus où j’ai eu beaucoup d’idées, fait beaucoup de démos, en me disant à chaque fois que je pouvais faire mieux. Et puis, maintenant que je savais que les gens écoutaient ma musique, je ne pouvais plus juste me dire : « j’aime ce morceau, je m’en fiche que personne ne l’aime ».
Waves est la première chanson sur laquelle on peut entendre ta voix, comment en es-tu arriver à chanter? C’était quelque chose de naturel pour toi? Ça a été assez naturel. Je pense que beaucoup de producteurs passent par là, c’est différent que le simple fait de sampler. J’aime l’idée d’avoir ma propre voix sur mon travail, ça le rend plus personnel.
Ton projet est très organique et intime, comment as-tu réussi à transposer ta musique dans une formule live? J’ai deux gars qui jouent avec moi quand je fais des lives, un à la guitare et au sampler et l’autre à la batterie, c’est plus une formation de groupe qui apporte vraiment quelque chose en live, et je pense que ça rend ma musique encore plus organique.
Quelle est la prochaine étape pour toi? Un chance qu’on puisse voir sortir un album dans un futur proche? Il y a un EP qui arrive en mars et j’espère qu’après ça il y aura un album. L’EP sortira en France sur Ventura, et j’espère que je rejouerai plus par ici.
Sorti de son prochain EP annoncée pour mars 2015.