Omar Souleyman @Pitchfork Paris 2013

Omar Souleyman nous vient de loin, ce musicien syrien approchant la cinquantaine est une vraie star dans son pays (et un agriculteur aussi). Et il devient progressivement un incontournable de la scène électro occidentale. Damon Albarn, Caribou, Bjork… voici un peu les pointures avec qui il travaille.

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Sa venue au Pitchfork Festival était plutôt attendue et elle nous a fait un effet extraordinaire. Alors que l’on enchaînait les groupes insipides (je suis un peu sévère, mais il vous faut comprendre le brutal changement), un homme joue (j’hésite entre un DJ ou un clavier) sur scène et commence une musique très sympathique. Puis Omar Souleyman entre sur scène, vêtu d’une djellaba et d’un chèche et se met à chanter. La foule, à point, l’acclame. Et nous voilà partis pour une heure de déhanchement électro-orientaux des plus efficaces. Et je m’y connais en musique orientale. Cet artiste a tout compris à la musique et à la fête. Ses rythmes sont entêtants car il y met l’ingrédient essentiel, une bonne darbouka. Ses claviers envoient une mélodie orientale relevée d’un son électronique. Pas étonnant qu’il collabore avec les plus grands.

On s’est déchaîné avec ce live ; nos corps, nos têtes en avaient bien besoin. Et on recommencera avec un plaisir fou si l’occasion nous est donnée. En attendant, on vous conseille de travailler votre déhanché !