De tous les artistes qui se produisent ce soir, je ne connais que Hugh Coltman. J’écoute quelques chansons de Mélanie Pain avant de m’y rendre et je trouve ça tout doux. J’apprends également qu’elle est une voix de Nouvelle Vague.
La première partie arrive et là, on ressent toujours ce petit moment de doute où tu crains que l’on va te torturer les oreilles quelques dizaines de minutes. Mais surprise, le chanteur de 3 minutes sur mer a une voix sublime, quelque part entre Bertrand Cantat et Gaëtan Roussel. Les deux dernières chansons sont douces et profondes. Ma seule envie après leur intervention et de découvrir tout ce qu’ils ont déjà fait.
Puis Mélanie Pain arrive et se présente. Les premières chansons ne passent pas très bien. Est-elle stressée ou tout simplement stone ? Toujours est-il que se déroule sur scène n’a rien de naturel. Dans le public, on souffre et la lumière est aveuglante. Puis elle appelle enfin Albin de la Simone. Il se produit enfin quelque chose de beau et de plaisant. Leur duo fonctionne et sa chanson à lui est très riche. Il surprend avec quelques astuces : des choeurs redondants, une appli iPad comme instrument ou un piano portatif et ultra léger. Il s’en va et elle appelle Hugh Coltman que j’adore habituellement. Le problème du jour c’est qu’il est venu en touriste ne connaît pas les paroles des chansons qu’il interprète et finit de massacrer Boys and Girls (reprise de Blur).
Elle continue seule et hormis deux ou trois chansons du premier album c’est toujours le néant dans la salle, on sent l’ennui et l’agacement. On retiendra Bruises, Eisbar (reprise de Nouvelle Vague demandée par le public et totalement improvisée) et sa sublime voix.
Je ne vais pas vous faire une tartine de ce concert très bizarre, qu’on pourra simplement résumer en disant qu’elle a du pain sur la planche, Mélanie !