Dope D.O.D. @ Rock en Seine 2012

 

Dimanche soir, 22h15. C’est l’ultime rendez-vous de cette édition 2012 de Rock en Seine.

Il y a tous ceux qui à la fin du show de Foster the People ont couru pour ne pas rater une miette de Green Day, et les quelques autres qui ont savouré la fin, en sachant qu’ils n’avaient que quelques pas à faire pour se finir en beauté avec les néerlandais de Dope D.O.D.

J’ai découvert ce groupe il y a de cela six mois environ, un peu par hasard. En écoutant sur YouTube quelques morceaux de Foreign Beggars, j’ai cliqué sur le lien qui m’amenait à leur clip « What Happened » qui les a fait connaître à-travers le monde après avoir fait les premières parties de Korn et Limp Bizkit. http://www.youtube.com/watch?v=rJsYavsaCAA

Quand vous avez vu les têtes des MCs de Dope D.O.D. (Duo of Darkness), vous êtes au courant : ces mecs sont un peu malades, et surtout uniques en leur genre. En écoutant les productions mi-Hiphop, mi-Dubstep, on se croirait dans une salle crado de Londres l’année dernière, mais en voyant leurs looks, on pense plus au quartier de Kreuzberg à Berlin Est et ses rangées de blockhaus gris et délabrés. Dope D.O.D. mixe les codes du Hiphop et du Métal et on était en droit de penser que ce serait une fin parfaite pour ce Rock en Seine 2012.

Entrée en scène un par un, au fur et à mesure des couplets à poser. L’ambiance Hiphop embrase la foule qui balance ses bras en rythme.

 

Crédit : matscab (Instagram)

Un moment d’accalmie est arrivé. Il fallait laisser respirer un peu les plus sensibles et les quelques non-initiés. Tous les briquets en l’air pour accompagner les Maîtres de cérémonie.

Mais ça ne dure qu’un temps et les « Wobble Bass » caractéristiques du Dubstep, si profondes et entêtantes ont fait rugir les quelques fêtards amassés face à la scène « Industrie », comme pour rappeler les origines urbaines et métalliques du groupe. La fureur du métal par la voix du MC Skits Vicious et la hargne des flows de ses deux compères Jay Reaper et Dopey Rotten ont électrisé la foule qui n’a pu que s’agiter et sauter dans tous les sens jusqu’à n’en plus pouvoir. Tout le monde le savait, c’était la dernière occasion d’épuiser le reste d’énergie qui restait dans cette ambiance de fin du monde.

Crédit : matscab (Instagram)

Puis les portes se sont refermées. Il n’y avait plus qu’à attendre l’année prochaine.