Connan Mockasin @ Pitchfork Paris 2013

Ils arrivent à 5, formant une ligne tout à l’avant de la scène. Ce qui frappe tout de suite c’est le look de Connan Mockasin, quelque part perdu entre Woodstock et la Bolivie. Déroutant mais dès qu’il fait entendre sa voix, on oublie le reste. Chaque élément de sa musique est faite pour nous détendre. On prend place tranquillement dans cet univers feutré. On est bien. Et tant mieux parce que ce n’est que le début!

Il semble que son dernier concert à Paris était pour des enfants. Et il est vrai qu’il y a quelque chose de pur, de naïf dans ses compositions et sa manière de susurrer ses textes.

Ce soir encore le public ne réagit pas franchement comme l’auraient espéré les artistes. Connan Mockasin demande si tout va bien dans la salle, puis propose à tous de claquer des doigts en rythme. Original. Rien n’est comme ailleurs dans la tête blonde de cet artiste. c’est déjà la seconde moitié du live qui commence et les improvisations s’étendent et amènent du groove. Rythmes funk intercallés entre des phases plus planantes. La tension monte ensuite avec le crescendo psychédélique de Forever Dolphin Love qui n’en finit plus sauf pour une nouvelle discussion avec le public. Il passe sa voix à l’autotune, la rendant très grave pour un blues et c’est la douceur de I’m the man that will find you qui s’embrase pour conclure une prestation de haut niveau et absolument réjouissante.

La joie de vivre de Connan Mockasin est communicative et se sent dans sa musique. On a l’impression d’être sur la côté ouest des États-Unis, dans un cabriolet sous le soleil… Malheureusement, il pleut des cordes sur Paris et il faut bien  rouvrir les yeux à un moment donné.

À lire aussi ⬇️

Devenez contributeurs/rices. 👊

Rejoignez un magazine libre et respecté. Depuis 2004, Onlike recense pas moins de 46 contributeurs indépendants dans ses colonnes,

en savoir plus
NEXT ⬇️ show must go on