Après nous avoir livré un très bel album il y a quelques mois, on attendait les Arctic Monkeys avec une grande impatience pour le découvrir sur scène.
Alors que lors de leur précédente tournée, on avait la chance que Miles Kane fasse la première partie, là c’est The Strypes qui nous assènent un long live assez pénible, comme s’ils jouaient une seule chanson pendant trois quart d’heure.
Les Arctic Monkeys arrivent enfin sur scène et nous gratifient d’un début de concert des plus efficaces. Ils enchaînent Do I Wanna Know, Brianstorm (qui nous permet de nous souvenir que le batteur est un monstre de puissance), Dancing Shoes et Don’t Sit Down Cause I’ve Moved Your Chair, le quarté gagnant qui fait le lever et danser tout le Zénith. On regrette déjà un petit manque d’improvisation, de spontanéité, un grain de folie. Alors oui tout est précis et propre, mais parfois on s’ennuie. Surtout quand ils poursuivent le concert avec des chansons beaucoup moins efficaces que ces quatre premières. Leçon du jour : ne pas commencer un live sur les chapeaux de roues si c’est pour ralentir la cadence après 30 minutes, l’effet est déceptif.
Avec Yellow Bricks et ses lumières jaunes (la scénographie est assez cool, il faut le reconnaître), I Bet You Look Good On The Dancefloor ou même Fluorescent Adolescent, la salle se remet à sauter et danser. Ils sont de nouveau sur une bonne pente. Ils terminent le concert sur ma chanson préférée de leur dernier album, I Wanna Be Yours, probablement l’une des plus sexy qu’ils aient écrites. Son outro est retravaillée pour l’occasion. Le rappel semble millimétré : trois chansons, presque identiques chaque soir. On a droit à Snap Out Of It, Mardy Bum réarrangé dans un décor de boom avec boules à facettes et R U Mine? qui clôt en beauté ce seul et unique rappel.
Les Arctic Monkeys ont gagné en précision depuis la première fois où je les ai vus mais ils ont aussi perdu en spontanéité. Le concert est finalement assez plaisant mais je me demande si je retournerai les voir une quatrième fois.
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