The National - Trouble Will Find Me (CRITIQUE) - Albums - ONLIKE

Ooh nous n’irons pas par quatre chemins compte tenu de l’émoi que provoque The National. Evidemment les frissons de la voix de Matt Berninger sont là. Evidemment la puissance et la profondeur des instruments sont là. Evidemment tout ce que l’on pouvait imaginer se trouve dans Trouble Will Find Me, sixième album du groupe, oeuvre massive de 13 titres pour 55 minutes.

A son écoute, ce n’est pas tant la surprise que la cohérence qui marque l’esprit. Comment ne pas trouver évidente la présence de guests comme Sufjan Stevens, St. Vincent, mais surtout Richard Reed Parry d’Arcade Fire ? Les formations canadienne et américaine semblent parfois entrecroiser leurs compositions (Don’t Swallow The Cap, Sea of Love) pour un résultat limpide à la qualité irréprochable.

Trouble Will Find Me est donc un album recueil de très belles choses, à commencer par I Should Live In Salt qui en fait l’ouverture. Et l’on finit par ne plus compter les ballades qui ponctuent le disque (magnifique Fireproof, Slipped, I Need My Girl). On regrettera par contre de ne pas trouver de titres un peu plus péchus que Graceless pour accompagner le disque sur sa durée (This Is The Last Time laisse espérer un décollage qui n’arrive pas).

Beau. Puissant. Trouble Will Find Me n’a pas besoin de confirmer The National à un statut acquis depuis longtemps. On connaît aussi le potentiel purement rock du groupe et l’on aurait aimé le voir mis plus en avant. Ce n’est heureusement pas rédhibitoire et l’on profite sans hésitation de ce sixième album.

3.5 / 5
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