The Killers – Wonderful Wonderful

On n’avait pas reparlé de The Killers depuis 2008, depuis l’album Day & Age. En toute transparence, on pensait en avoir fini avec eux. Mais le groupe continue vaille que vaille, et son public irréductible avec lui.

Alors, un rapide coup d’oreille à Wonderful Wonderful ne peut pas vraiment faire de mal… C’est parti.

« Si vous avez raté le début… » on peut dire que vous n’avez pas raté grand-chose. Ce n’est plus tant du rock que de la power-pop que nous sert désormais The Killers, quand ce n’est pas simplement de la pop « moyenne » (Rut par exemple). On ne leur en voudra pas forcément ; tout le monde vieillit.

Sur la construction des morceaux, c’est également la même routine, avec des refrains qui généralement élèvent la voix et accélèrent le rythme (Tyson vs Douglas). Parfois c’est complètement réussi (The Man, The Calling) souvent c’est classique et fort sage. On n’échappe pas non plus à de la gentille ballade, prévisible dès le titre (Some Kind Of Love).

« Prévisible ». C’est sans doute le qualificatif qui revient le plus et qui caractérise le mieux Wonderful Wonderful. Cela ne fera toujours pas sortir The Killers des sentiers battus pour créer la surprise avec un coming-back d’envergure, mais ça reste suffisant pour maintenir son irréductible public.

2.5 / 5
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