The Antlers – Familiars

La formation de Brooklyn revient avec ce qui semble bien être son meilleur album. Alors oui, au bout du cinquième disque, on peut se dire qu’il était temps et comprendre que beaucoup aient lâché l’affaire (dont votre serviteur, qui n’en est pas à sa première erreur, ni sa dernière).

Pourtant, une simple écoute à Familiars et tout est oublié, tant il transpire la classe. Qu’il s’agisse de la voix Peter Silberman (superbe quand il monte dans les aigus, comme sur Intruders) ou des instruments qui se mettent à prendre la tête (exemples : le magnifique saxophone sur Doppelgänger ou la guitare sur Hotel) The Antlers réussit à aligner des morceaux empreints de charisme et flirter avec le même potentiel de hype qu’un Grizzly Bear.

Avec des titres qui font cinq minutes au minimum, la formation new-yorkaise façonne, cisèle, peaufine ses compositions pour obtenir un travail d’orfèvre. Vous n’aurez pas assez de huit, neuf ou dix écoutes complètes de Familiars pour en saisir toute la richesse et la complexité, cette dernière n’étant pourtant absolument pas un obstacle. Alors un conseil : commencez dès maintenant si ce n’est pas encore fait. Après avoir été longtemps chenille, The Antlers est désormais un papillon qui va continuer de s’envoler très haut.

4.5 / 5