Strand of Oaks – HEAL

Difficile de décrire ce qui surprend le plus lorsque l’écoute de HEAL commence. Le fait que la musique ne correspond pas à l’idée que l’on sen fait en regardant la pochette peut-être. Quelque part entre furie et fragilité, entre folk-rock et électro, Strand of Oaks réussit à rendre un style, plutôt classique, terriblement contemporain. Il y a quand même une certaine tendance à verser dans l’épique pour plusieurs compositions : les envolées du faussement calme JM, Mirage Years,

C’est agréable de voir là un groupe usant sans contrainte ni préjugés de guitares électriques acérées, renforcées par de vrombissantes insistances de batterie, adoucies par de petite notes de piano. Finalement, c’est un peu le combo du rock des années 1990 qui avait fini par tomber en désuétude (franchement, Goshen ’97 qui ouvre l’album, vous vous sentez en 2014 ?), et qui revient de manière admirable.

La modernité, on la trouve dans l’électro habilement glissée ici et là (HEAL, Some Emotions, Wait For Love) jamais à outrance, mais aussi dans les voix qui vont chercher les aigus quand on s’attend plutôt à du lourd compte tenu de l’instrumentation. Timothy Showalter (Strand of Oaks, c’est lui) montre une palette de sonorités particulièrement étendue et offre aussi — allez, disons-le — ce que le rock indé a de meilleur à nous offrir en ce moment. Profitons-en.

4 / 5
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