Florence + The Machine – How Big, How Blue, How Beautiful

C’est vrai, vous pourriez y voir une légère érosion. Après Lungs en 2010 (4.5/5), après Ceremonials en 2011 (4/5), voici de nouveau un demi-point en moins pour How Big, How Blue, How Beautiful. Un troisième album qui sonne comme la fin d’un cycle, un besoin de se renouveler pour garder le niveau. Mais un niveau qui de toute façon a toujours été très élevé.

Une chose est certaine : l’érosion ne survient pas en début d’album, avec une entrée en matière de haute volée (Ship To Wreck, l’excellent What Kind of Man et l’éponyme How Big, How Blue, How Beautiful). Des morceaux qui servent à merveille la voix de Florence Welch (entendez ces cuivres ; ressentez ces brisures de tempo), rejoints plus loin sur le disque par Mother, lui aussi au-dessus du lot. Il y a aussi ces incursions pop (Queen of Peace, Caught, Hiding) bien plaisantes, mais surtout ces morceaux plus intimistes, plus posés (Various Storms & Saints, Long & Lost, St Jude) mais parfois un peu en retrait. Elle est là, l’érosion.

Quoi qu’il en soit, les fans de Florence + The Machine seront ravis. Tout au plus percevront-ils la nuance sans forcément la trouver déplaisante : désormais c’est beaucoup de Florence et assez peu de machine ; l’évolution des pochettes en est un bel indicateur. L’artiste a indéniablement un bel organe (vocal) qui va haut, et loin, et fort. Tout l’enjeu est de savoir l’accompagner.

3.5 / 5
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