Duran Duran – Paper Gods

Le groupe rescapé des années 80 (et 90) revient nous titiller les cornets acoustiques depuis le 11 septembre 2015, date de sortie officielle de leur 14ème album Paper Gods, introduit par l’excellent single Pressure off, lancé en juin.

Sur cet album, les Duran Duran sont produits par Nil Rodgers et Marc Ronson et accompagnés, entre autre, par John Frusciante, ex-guitariste des Red Hot Chili Peppers.

La pochette de l’album n’est pas sans rappeler les grandes heures du groupe : les lèvres peintes, le téléphone rose et la casquette pour l’album Rio, le sumo, la silhouette et le verre de champagne pour le clip Girls on film, le cône pour l’album Thank You etc. (pour les collectionneurs, la version CD deluxe est vendue avec les autocollants à part, afin de créer sa propre pochette… youpi !).

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Pour ceux qui ignorent qui sont les Duran Duran, on peut se rendre compte de ce que fût le groupe en quelques récompenses : 6 disques de platine, 3 multi disques de platines, 9 disques d’or, et leur étoile sur le Hollywood Walk of Fame.

Peut-être que certains de leurs hits vous parlent, nombreux sont ceux qui ont été utilisés, notamment, dans des séries plus ou moins récentes comme Charmed ou Glee : The Reflex, Save a prayer (entendu dans Nip/Tuck), A view to a kill (BO de James Bond pour Dangereusement Vôtre), Ordinary World, Notorious (qui figure dans le film Donnie Darko), Come undone, Wild boys, Hungry like the wolf (le groupe la chante dans un épisode de Las Vegas).

Pour ce qui est de ce dernier album, l’ensemble est plutôt dansant, il s’agit d’une pop actuelle et entraînante, de quoi ravir un public plus jeune mais, hormis certains morceaux comme Pressure off ou The universe alone, les fans de la première heure, eux, risquent d’être légèrement désappointés par la modernité dont font preuve certains morceaux (une écoute approfondie devrait néanmoins y remédier car les accents 80’s et 90’s sont bien présents sous une couche de dance commerciale portée, par exemple, par les 17 secondes insupportables du début de Last night in the city).

Le retour de Simon Le Bon et de sa bande devrait ravir les vieilles jeunes filles en fleur car il n’a en rien perdu de sa superbe (pour l’anecdote, on recommandait à l’époque aux hommes d’aller aux concerts du groupe car c’était là qu’étaient toutes les femmes… c’était l’effet Le Bon).

En résumé Paper Gods, si on fait abstraction du statut antérieur du groupe, se laisse écouter sans déplaisir et mériterait un peu plus de publicité. Voilà qui est fait.

3 / 5