Réalité virtuelle : Starbreeze bien placé sur la Croisette

Le studio de jeux vidéo suédois StarBreeze l’avait annoncé depuis 2015, après le rachat du projet inité par les français d’InfinitEYE : leur casque de réalité virtuelle, le StarVR, étonnerait. Un double écran pour améliorer la vision de l’utilisateur (à 210° au lieu des 100° habituels), voilà qui les démarque fortement de la concurrence. Et pour l’avoir testé, il s’oublie facilement, ne dressant pas de limite directe à notre vue. De passage à Cannes, c’était l’occasion de tester deux de leurs projets phares.

Cockatoo Spritz

Fiction de 5 minutes, Cocktaoo Spritz vous plonge dans l’ambiance d’un bar un peu fantasque multipliant les références à différentes époques. Entre tireur de cartes, groupe rock et costumes de soirée, vous voilà immerger au coeur d’une nuit bien agitée, sur 4 tableaux : il vous faudra faire de vrais choix pour suivre l’un ou l’autre, ou changer au bon moment pour découvrir ce qu’il s’y passe. Et il s’en passe des choses ! Si cette séparation en 4 parties occupe bien tout l’espace tout autour de vous, c’est un effet un peu mécanique qui ne libère pas encore tout à fait la réalité virtuelle de son mode de tournage à plusieurs caméras.

Starbreeze_CockatooSpritz2

Toutefois on vous conseillera de vous laisser guider par le son, celui-ci résonnant de plus ou moins loin selon la scène qui est devant vous. On tourne la tête, et on entend le bruit de fond du tableau annexe. Largement de quoi rester curieux dans cette expérience étonnante, pleine de couleurs & de vie.

FPS OVERKILL’s The Walking Dead

Attention, franchise culte. Déjà adapté à la télévision, l’univers du comics se déploie en réalité virtuelle. Vous voilà cloué dans un fauteuil roulant (réellement, mais aussi dans l’histoire, poussé par un de vos camarades – attention, le cerveau doit s’habituer à cette poussée virtuelle alors que votre corps physique ne bouge pas), flingue à la main, prêts à buter du zombie. Et voilà un projet qui exploite pleinement le côté fun du médium. Certes limité dans vos mouvements, l’histoire vous permet de jouer pleinement de ce handicap. Le fusil que vous tenez en main se retrouve dans votre casque, et c’est parti pour 10 minutes de jeu vidéo pleinement immersif, et complètement réussi. Les amateurs des anciennes bornes d’arcade semblent avoir trouvé leur nouveau terrain de chasse.