The Machinist

Titre original : El Maquinista

Attention film glauque, lugubre et parfois sordide. C’est le précédent film de Christian « Batman 5 » Bale (ou encore Equilibrium), et c’est aussi une grosse performance d’acteur. On le retrouve avec la peau sur les os, une tête de déterré et surtout une grosse insomnie : cela fait un an que Trevor Reznik n’a pas dormi. Son train train d’ouvrier dans une usine de machines prend un virage lorsque son collègue perd un bras accidentellement (mais à cause de Trevor quand même). Comme dans un engrenage cauchemardesque, Trevor va voir sa vie se détériorer malgré ses efforts pour trouver une solution à ce terrible jeu du pendu dans lequel il est pris.

En ce sens, The Machinist prend des tournures à la fois de Requiem For A Dream (déchéance et impuissance) et de Fight Club (schizophrénie). Le tout étant évidemment dominé par un énorme sentiment de culpabilité. Il y a pire comme influences pour un film espagnol. Au moins on échappe à Almodovar…

3.5 / 5
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