Equilibrium

Après une troisième guerre mondiale, pour mettre fin à la tendance (auto)destructrice de l’humanité, les sentiments sont supprimés. Ou plutôt anihilés, grâce au prozium, une capsule que l’on s’injecte régulièrement pour cesser d’éprouver toute émotion. C’est le monde merveilleux de Libria, dirigée par le Père, où l’harmonie et la paix règnent enfin. Et tous ceux qui n’auraient pas renoncé aux sentiments (les « déviants ») sont pourchassés et éliminés par la police et les « recteurs », des super agents. John Preston est l’un de ces recteurs. Mais un jour, John Preston oublie de prendre sa dose de prozium…

Un très bon film plein de références visuelles et scénaristiques. Une lutte à la « 1984 » dans un futur proche, où l’on ne peut se fier à personne car dénoncer un(e) déviant(e), c’est bien. Mais lorsque l’on passe d’un camp à l’autre, sauver sa peau est un jeu difficile. Christian Bale (L’Empire du Soleil, American Psycho, The Machinist, Batman Begins), s’en sort à merveille, le film alterne des scènes d’action très chorégraphiées et une plongée dans le monde des sentiments, suscités par des objets d’art et de culture (tableaux, livres, musiques, parfums, vêtements…). Un scenario très nuancé pour couronner le tout, et voici les ingrédients d’une réussite.

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