Wish I was here

Il s’était fait rare derrière la caméra, Zach Braff, depuis l’arrêt de SCRUBS. Le réalisateur de GARDEN STATE était pourtant attendu après ce succès critique et public (même sans box office conséquent), mais les aléas de la production moderne auront eu raison de lui. C’est après une campagne de marketing, et le soutien de ses fans, qu’il aura repris le chemin des studios, et bouclé son WISH I WAS HERE, rebaptisé en France LE ROLE DE MA VIE.

Traduction pour le coup pas trop hasardeuse, WISH I WAS HERE parle de grande décision, de tournants de vie et de responsabilité. Sur le même ton que son précédent, Braff offre à ses premiers fans, justement récompensés, et aux autres une forme de suite sur le même ton mélancolique et observateur. Une proposition bucolique au coeur d’une réalité où, jeune père, il doit se confronter à la maladie de son père, ses deux enfants en pleine apprentissage de la vie et sa femme. Un nouveau défi après GARDEN STATE de personnage ayant évolué, passé de l’adolescence à l’adulte, non sans garder une certaine innocence.

Véritable boulevard pour ceux qui l’ont suivis (on retrouve son compère de SCRUBS ou encore Jim Parsons ayant fait une apparition dans son précédent film, depuis star avec BIG BANG THEORY), Zach Braff sait composer son film avec justesse. Et au-delà des quelques clins d’oeil, il revient vers nous avec sa réflexion sur la famille, la religion et toutes ces choses qui hantent nos pensées sans vraiment les affronter. Avec un peu de sentiments au milieu, il offre un très joli film qui pose les bonnes questions. Et nous laisse au final y répondre, chacun selon nos propres repères.

4.5 / 5