Tokyo Tribe

Lauréat du Prix du Public lors de l’édition 2013 de l’Etrange Festival pour WHY DON’T YOU PLAY IN HELL ?, on ne présente plus notre idole à tous : Sono Sion. A la tête d’une filmographie qui brouille les pistes et malmène les cerveaux, le réalisateur nippon vient cette année présenter en compétition internationale le très attendu TOKYO TRIBE. Après les lycéens suicidaires de SUICIDE CLUB et les hobbies rigolo de LOVE EXPOSURE, Sono Sion, qui n’a absolument plus rien à prouver à personne, en profite pour s’adonner au plaisir coupable de la comédie musicale, sans pour autant délaisser ses premières amours : les petites culottes.

On assiste donc à une guerre des gangs Tokyoïte à grand coup de néons et de toutes petites jupes, sans complexe et sans but. Le réalisateur venu présenter le film nous a prévenu : « il n’y a pas vraiment de scénario dans mon film, c’est juste pour s’amuser ». Pour enfoncer encore un peu plus le clou, la quasi totalité des dialogues sont rapés, avec une mention spéciale pour la high school girl au beat box, et la mamie nippone aux platines. SO GANGSTA.

Dans la grande tradition du « Mais qu’est ce que tu fais… ? » japonais, ce film n’a aucun sens et favorise la persistance rétinienne à long terme, à grand coup de couleurs archi saturées et de très gros plans sur plein de culottes. Si la salle semble interloquée, nous on a adoré cet immense bordel qu’on ne saurait que trop vous conseiller.

5 / 5
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