Things people do

De l’influence de Terrence Malick… Le réalisateur américain a beau de ne pas sortir de films très régulièrement, il semble inspiré ses collaborateurs. Saar Klein, monteur de LA LIGNE ROUGE, fait ici ses débuts de réalisateur et scénariste pour un récit épuré, à mi-chemin entre BREAKING BAD (pour le décor) et Malick, pour l’atmosphère.

Au milieu du Nouveau Mexique, à Albuquerque, un commercial ne sait comment révéler à sa femme sa perte d’emploi. De petits mensonges en tentatives de cacher la vérité, il finit par passer du rôle de mari parfait à celui de petit délinquant pour survivre. Jouant sur l’idée qu’il n’y a pas de bonnes vérités ou de faux mensonges, THINGS PEOPLE DO défait l’image d’un homme « parfait » pour le confronter à la réalité, celles où tout le monde finit par arranger son quotidien à ses idées. Quitte à tricher un peu…

Jouant sur l’opposition avec le rôle d’un flic désabusé (Jason Isaacs), THINGS PEOPLE DO offre un vrai rôle à Wes Bentley, très aimé de la famille Malick (également présent dans THE BETTER ANGELS). De ce récit à l’image nette et aérienne, cloisonné entre désert aride et ville-cité, on suit cette confrontation idéologique difficile avec appréhension : toujours resté honnête, ou devenir un individu lambda, tricher (un peu, beaucoup…) pour conserver ce qui est le plus important à ses yeux : la famille.

3.5 / 5
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