The Raid 2 : Berandal

Qu’avions nous retenu de la jolie surprise THE RAID sortie voici deux ans ? Un degré ultime de violence et d’intelligence de ce huis clos qui lui donnait un aspect particulier : celui d’une vraie réussite dans un genre où on ne pensait plus avoir vraiment de frissons. L’intérêt d’une suite était-il évident ? Sans doute, si on voulait confirmer le talent de son auteur-réalisateur, ce qu’il parvient à faire de très belle manière, libéré de son propre concept pour passer la vitesse supérieure. On a eu mal.

BERANDAL (le sous-titre) prend la suite directe du premier. Sorti de son immeuble, notre héros et son prisonnier ne font pas long feu avant d’attirer les convoitises… d’un groupe de policiers vigilante qui lui proposent de continuer son combat, maintenant qu’il a fait bouger l’échiquier de la mafia locale. Autant en finir avec les autres. Le voilà donc s’embarquant dans une mission d’infiltration et autant de combats hallucinants.

Hallucinants, oui. Car Gareth Evans sait y faire, et démontre sa capacité à mettre en place (et de manière lisible) chaque scène d’action. On s’en prend plein les yeux, c’est créatif et surprenant, offrant à chaque fois des séquences thématiques qui resteront gravées dans les mémoires. La course poursuite en voiture, la fille aux marteaux ou la prison sont ainsi quelques-uns des morceaux d’anthologie qui illustrent le film. On passera sur des scènes de dialogues trop étirées, ou un scénario se voulant trop étoffé (ellipses temporelles, etc…), THE RAID 2 : BERANDAL est une franche réussite.

4 / 5
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