The Island

Un film, deux critiques. Et oui le cinéma sur Onlike, c’est aussi ça. En plus pour une fois, ce n’est pas moi le plus méchant…

THE ISLAND ** (critique de Mg)
Le dernier Michael Bay déçoit. Si on a toujours cette démesure extraordinaire au niveau visuel et scénaristique (il est vrai que les plans, les scènes impressionnent), l’enjeu dégringole au fil des minutes. Pour son premier gros film sans Bruckeihemer (mais sous l’égide Spielberg, via DreamWorks, qui rate rarement tout de même…), Bay nous fait un joli résumé de la SF du XXe siècle ; sur une histoire de clonage thérapeutique un peu trop poussé (les clones adultes, ou réservoirs vivants si on veut, s’échappent, c’est embêtant…), il revisite allègrement Matrix, THX1138, Blade Runner, Bienvenue à Gattaca,… à la limite du plagiat, tout cela dans un environnement qui rappelle fortement Minority Report. Evidemment, on apprécie, car c’est très bien fait. Mais on a l’impression du coup d’une bande annonce géante, surtout qu’il ralentit à chaque fois qu’il filme Scarlett Johansson (très jolie, bien qu’on se demande pourquoi elle s’est embarquée là dedans, tout comme Ewan McGregor… les deux acteurs font un peu atypique, mais sont à la limite les cautions du film, en lui donnant un peu de sérieux du coup). Je passe les multiples marques sponsors du film, même plus cachées. Donc spot de pub géant également, The Island est un hybride de film et de laboratoire géant pour les créateurs d’effets spéciaux, bardé de pubs pour payer les pots cassés. Dommage, même si on en prend plein la figure…

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The Island (ma critique)

Pour permettre de vivre plus longtemps, on se fabrique des clones afin d’en prélever ce qui viendrait à manquer chez soi. Un concept sympa pour un film qui l’est tout autant, où brillent Ewan McGregor et Scarlett Johansson, et aussi les autres, Djimon Hounsou, Sean Bean, Steve Buscemi, Michael Clarke Duncan.

C’est dans ces films qui se déroulent « dans un futur très proche » que l’on trouve le plus d’idées, mi-fantastique mi-plausible, donc déroutant. The Island ne manque pas d’extravagances et de défauts mais se laisse facilement regarder et captive par sa proximité avec notre présent et les questions que se pose déjà notre société.

2.5 / 5