Taken 3

3e tour de piste pour Liam Neeson dans le rôle qui a mis sa carrière sur des rails explosifs en 2008. Avec une légère variante (ce serait dommage que sa famille se fasse enlever pour la 3e fois…), TAKEN 3 joue à domicile aux Etats-Unis côté ouest, pour un thriller musclé entre le héros, des mafieux russes et Forest Whitaker qui passe dire bonjour. Un film à peu près inutile qui n’en serait pas si détestable si le résultat final ne bénéficiait pas d’un montage épileptique ne laissant finalement pas grand chose visible.

Car oui, TAKEN 3 a tout du film qu’on attendait : des scènes d’exposition familiales lourdes et mignonnes à souhait, histoire de créer un airbag sentimental nécessaire avant de lâcher les chiens. Voilà le héros au milieu d’une histoire qu’il n’attendait pas, mais où ses talents de super-espion vont mettre à mal les méchants. Nouvel opus d’action pour Liam Neeson qui n’est plus tout frais (on l’aime bien, mais déjà dans BALADE ENTRE LES TOMBES il laissait tomber le coup de poing pour l’imperméable d’enquêteur à la Columbo…), le nouveau Olivier Mégaton décide de charcuter son récit pour camoufler les vrais effets (les coups portés, le sang qui devrait couvrir les cadavres…).

Avec une esthétique clinquante, dans un Los Angeles devenu terrain de jeu pour fusillades en tous genres, TAKEN 3 pose son découpage frénétique pour mieux nous cacher son absence de peps. Loin de l’originalité du premier, c’est donc le syndrôme du « film de trop » qui frappe la saga, en espérant ne pas y voir de suite. On ressort sans trop savoir ce qu’il s’est passé, juste que Liam Neeson ne perd jamais, et que Luc Besson gagne toujours.

1.5 / 5
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