Spider-Man: Homecoming, retour à la maison convenable pour le Tisseur

Une araignée, des super-pouvoirs, des super-responsabilités… Ce sixième opus et troisième démarrage du héros Spider-Man a un air de déjà vu, mais nous évite l’introduction lourde. Heureux sont les ignorants, ils sautent directement au chapitre « action », avec un bref rappel des épisodes précédents sous forme de vidéo journal du héros. Format Youtube évidemment, le vidéo journal : Peter Parker vient de passer le cap du XXIe siècle.

Après son passage remarqué dans Captain America, et avant ses prochains passages dans le Marvel Universe, Spider-Man a donc son film solo, produit chez Sony. S’intégrant complètement dans l’univers d’Iron Man (son mentor, guest sympathique), Peter a fort à faire pour survivre… au lycée, en marge de sa nouvelle carrière de justicier. Loin d’être original, cette storyline s’assume quand même, avec un humour saupoudré lourdement sous couvert de second degré adolescent (et le rôle ironique de la jeune Zendaya).

Bref, Peter est de retour, sans chercher à vraiment s’éloigner de l’influence Raimi. L’ombre du papa des 3 premiers films est partout, sans que cela hausse le film à hauteur des classiques qu’il aura réalisé. Derrière la caméra, Jon Watts fait le job sans briller, alors que c’est bien Michael Keaton qui offre un peu de charisme à l’ensemble. Reboot réussi sans grand charme donc, mais à force de rythme et de rebondissements, ce HOMECOMING se révèle bien moins catastrophique que les deux AMAZING. C’est vrai qu’on a de quoi comparer désormais…

3 / 5