Renaissances

Dans la gamme du thriller de science-fiction, RENAISSANCES dispose d’atouts non négligeables : un vrai réalisateur, qui tombe de plus en plus dans le film de commande, et un casting solide. Le reste, peu importe : sur un concept mâtiné de progrès médical (où on peut littéralement transférer son esprit de corps en corps), le film parvient à offrir de l’action sans discontinuer, ne permettant pas l’ennui habituel de ce type de pellicule souvent trop bavarde.

On garde en mémoire (ou pas) le triste souvenir de LIMITLESS, où Bradley Cooper se dopait pour accroitre ses capacités mentales, jusqu’à découvrir ce qu’il se cache derrière cette merveilleuse possibilité. Dans le même genre, SELF/LESS (en VO) distribue ses cartes de bien meilleure manière, et surtout ne s’embarrasse pas d’à-côté. Le concept médical est rapidement utilisé comme un simple artifice, Tarsem Singh se concentrant sur la traque du héros et sa découverte de son autre « soi », autour d’un Ryan Reynolds efficace.

Place à l’action donc, contenue mais totalement présente du début à la fin. Les ellipses sont gérées pour se concentrer sur le principal, et si RENAISSANCES ne brillera pas parmi les surprises de l’année tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment.

3.5 / 5