Push

pushVoilà un film qui porte bien son nom : Push, quand on voit à quel point il est… poussif. Victime du syndrôme « Heroes« , voici encore une histoire où des personnes de la société sont dotées de pouvoirs surnaturels. Alors, il n’y a pas non plus 36 sortes différentes de pouvoirs, il sont classés en différentes catégories. Comme ça c’est facile, il y en a 8 : les Pushers (qui vous imposent des pensées dans votre tête), les Watchers (qui voient le futur), les Movers (qui déplacent les objets), les Sniffers (qui connaissent toute l’histoire d’un objet rien qu’en le reniflant), les Shadows (qui peuvent annuler les pouvoirs des Watchers et Sniffers dans un rayon de 50 mètres), les Stitches (qui guérissent les blessures, ou qui les provoquent), les Shifters (qui peuvent changer l’apparence des objets). Et j’ai gardé mes préférés pour la fin, les Bleeders : ceux-là, accrochez-vous bien, peuvent pousser un cri tellement strident qu’il vous transperce les tympans (et les vitres aussi, au passage). Chose absurde : les Bleeders portent des lunettes de soleil, et ils les enlèvent quand ils poussent leur cri, car leurs pupilles se transforment. C’est complètement idiot par rapport à leur pouvoir, mais bon…

D’ailleurs dans le comic book dont est tiré le film, il y a encore d’autres pouvoirs, que l’on ne verra pas du coup.

Dans Push comme dans Heroes, chez les personnes dotées d’un pouvoir, il y a les gentils et les méchants. Original hein ? Et c’est ainsi que l’on retrouve Djimon Hounsou qui perd en qualité de film, Dakota Fanning pareil, Chris Evans qui ne sort pas du genre après les 4 Fantastiques, et la palme revient à Camilla Belle qui pour moi enchaîne les nullités puisque la dernière fois où je l’ai vue (et connue), c’était dans  10 000. Dur.

Push est donc le genre de films où l’on se rend compte que parfois, 1h50, c’est très long.

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