Party Girl

Récit semi-autobiographique (voir en totalité ?), PARTY GIRL suit le tournant pris par une ex-danseuse de cabaret en presque retraite, dans l’Est de la France. Faîtes retentir les violons, voilà un film hyper réaliste (et dramatique) dont on notera l’excellente mise en scène au service d’une histoire ne nous amenant pas très loin.

PARTY GIRL, la solitude d’une ex-danseuse quittant son foyer (le cabaret) pour tenter de se trouver une nouvelle vie aux côtés d’un ancien client devenu nouvel amoureux. Jolie histoire en soi, ne tirant pas sur le pathos inutile (seule, l’héroïne a quand même enfants et petits enfants, vie sociale…), on salue les moments de grâce de ce renouveau romantique au coeur d’une vie pas forcément toujours heureuse. Au coeur du film, le mariage à venir et les doutes qu’il amène. PARTY GIRL n’est pas très joyeux, au final, mais dresse un jolie portrait de femme à un moment important.

Pour autant, si l’ensemble se révèle assez juste, le film éternise son sujet, certes pour mieux faire monter l’échelle des doutes et questions, mais aussi dans une répétition de scènes de vie quotidienne démontrant l’union des protagonistes. Quelques moments restent, et certains fuient. Le final en particulier, prévisible et peu original, anéantit notre curiosité. On aimera pour les qualités esthétiques, l’interprétation, moins pour la volonté de toujours rester relativement neutre face aux problématiques soulevées.

2.5 / 5
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