Killing Season

Il y a des carrières qui vont et viennent. KILLING SEASON est une joyeuse réunion de talents qui ne vont pas très forts. Un De Niro vieillissant et répétitif, un Travolta ridicule, un Ventimiglia.. tiens, qui existe encore, et un Mark Steven Johnson (DAREDEVIL, GHOST RIDER) qui se rappelle douloureusement à notre souvenir.

Pitch inspiré des années 60, sorte de revival en hommage à DELIVRANCE et autres classiques, KILLING SEASON fait un tas de mauvais choix artistiques. Un duel à couteaux tirés qui vire au jeu de dames. Rira bien qui rira le dernier. Et puis travestir Travolta en serbe vengeur, accent et fausse barbe à l’appui, sortie de Robert Hue musclé. Un vétéran grognard et solitaire, De Niro en copié/collé de ses 12 derniers travaux. Pardon, film.

Il y aurait eu matière à… Et puis non. Ce que la bonne fortune, pour une fois, n’attribuera pas à John McTiernan (pressenti, puis obligé de jeter l’éponge pour problèmes judiciaires – il nous aurait transformé ça en bon film avec un peu de chance), se révèle au final une fausse mauvaise raison de filmer. Le réalisateur s’en soucie guère, multipliant les tentatives vaines de lever sa caméra, de justifier des scènes répétitives et ridicules. Reste ? Un bout de forêt et une bouteille de Jägermeister. Ce qui au final doit être la raison principale de notre mal de crâne.

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