Kill your darlings

Difficile de trouver un angle original pour aborder cette beat generation qui a donné un nouvel élan intellectuel au dernier siècle. Entre les Kerouac, Burroughs et Ginsberg, KILL YOUR DARLINGS décide de ne pas trancher et de livrer leurs premières années, celles de leur rencontre et de leurs années d’études. Un choix au pluriel d’où en ressort un film sans véritable portée, avec un casting accessible mais ne faisant que survoler une période charnière.

La beat generation, groupe d’écrivains et camarades à la dérive, aura inspiré de nombreuses choses à partir des années 60. KILL YOUR DARLINGS replonge à la genèse, en suivant Allen Ginsberg (Daniel Radcliffe) et la découverte de ce monde de libertés en plein New York, entre drogues, alcools et drames romantiques. Se basant sur des faits réels, le film retrace tout cela comme une succession de faits divers, d’anecdotes, sans réellement savoir quoi mettre en avant. Dommage vu l’importance à venir de chaque personnage, et leurs tourments…

Au final, KILL YOUR DARLINGS s’empare d’un sujet sans doute trop important, et sans vraiment y apporter de quoi surprendre. La beat generation n’a donc pas encore trouvé le film qui saura lui rendre hommage, alors même que Walter Salles et autres s’y sont essayés sans (réel) succès.

2 / 5