James White

Il a un faux air de Jon Snow, le héros de JAMES WHITE (Christopher Abbott, vu dans GIRLS). Il est un perdu, comme le héros de GAME OF THRONES. Et pourtant, l’histoire n’a rien à voir. Réalité triste contre conte de fée violent, JAMES WHITE est une lutte, pour le héros comme pour le spectateur. Une de ces histoires de vie trop dures pour être jolie, mais un morceau de vie réaliste, qu’il faut regarder en face.

James squatte chez sa mère, malade. Il le vit mal, pense avoir un instant la possibilité de reprendre sa vie : un futur job, une petite amie.. Jusqu’à la rechute de sa mère, tout était possible, mais James doit porté le rôle de fils. Celui qui accompagne son parent mourant, à chaque instant. En pleine nuit, toute la semaine. Dans le deuxième rôle, Cynthia Nixon est aux antipodes de SEX AND THE CITY. Le duo se dirige inexorablement vers une fin, dont on ne sait trop jusqu’où nous en serons spectateurs.

JAMES WHITE parle de fin de vie sans rien masquer, de l’état physique au système de santé américain. C’est aussi l’histoire d’un homme trop jeune pour porter le rôle d’adulte, et qui doit se confronter à une réalité tragique à chaque instant. Sans choix, le héros porte la croix de la souffrance, sans jamais crier. Le film, dur et magnifique, offre l’image d’une vie appelée à continuer, alors qu’une autre s’éteint.

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