Happiness Therapy

Après THE FIGHTER plutôt impressionnant (pour la prestation des acteurs), on attendait le retour de David O’Russel avec impatience. Peine perdue avec HAPPINESS THERAPY (traduction bien française pour un titre anglais non compréhensible ici), mélodrame classique où le casting plutôt réjouissant se noie peu à peu dans une histoire assez neutre.

Après quelques épreuves de vie, et un passage par un hôpital psychiatre, un homme brisé rentre chez lui pour se refaire une santé. Peine perdue, malgré ses belles envies, il croise sur sa route pire que lui… Et si au final le plus fou ne l’était pas ? HAPPINESS THERAPY joue sur la folie du quotidien, transformant chacun des protagonistes en pseudo malade mental (sans qu’ils le soient réellement), histoire de bien vous faire comprendre que tout un chacun est un peu fou à sa manière. Douce psychologie qui se répercute sur l’histoire romantique par excellence : les opposés s’attirent, et après 90 minutes de jeu … on sait déjà tous anticipés le final.

Si ce n’est quelques bons moments, et un casting plutôt solide (Cooper, De Niro..), HAPPINESS THERAPY ne plaira qu’aux fans inconsidérés de soap, cette fois-ci un peu décalé. Pour le reste, entre une Jennifer Lawrence décidément imbitable et un mélo trop poussé dans ses retranchements, on se demande ce que le film fait dans les plus nommés de l’année…

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