Get Hard

Inédit dans les salles françaises (et les rayons vidéos), GET HARD ne sera pas pour Will Ferrell l’occasion d’envahir notre pays. Force est de constater que pour ce génie comique extrêmement créatif, le chemin vers la reconnaissance française est un dur chemin. Et même si sa dernière comédie en date n’a pas cartonnée, elle s’est tout de même largement remboursée, ramenant 90 millions de dollars aux US pour un budget de 40.

Dure équation pour Ferrell, qui reste le moteur de tout un pan de la comédie américaine. Grand acteur (1m91), il est l’un de ses rouages les plus importants, aussi à l’aise dans le potache (genre VERY BAD COPS) que dans l’humour plus précis (THE SPOILS OF BABYLON). On reste ici dans la première catégorie, dans un film où un duo improbable devra faire face à une situation périlleuse. Ou plutôt, Ferrell en grand financier devant se préparer à la prison suite à une sombre machination. Evidemment, son personnage en fait des tonnes, gesticule et pleure dès qu’il voit un barreau de fenêtre ou un regard louche.

Heureusement, il est épaulé par un de ses anciens employés, passé subitement du « noir du coin » au « noir qui a fait de la prison ». Toujours aussi affiché, l’humour à connotation raciste est utilisé directement dans cette confrontation où un riche homme d’affaires (Ferrell) doit faire confiance à un laveur de voiture. Ce dernier est incarné par Kevin Hart, la vraie révélation du film, capable de répondre au cirque physique et verbal de Ferrell. Finalement pas si mémorable, GET HARD se justifie surtout par leur opposition, et la capacité toujours intacte de Ferrell à se ridiculiser pour mieux laisser la place à ses partenaires à l’écran.

3.5 / 5
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