Dixieland

Premier film bien ficelé pour Hank Bedford, jeune réalisateur américain fasciné par le cinéma français et très certainement un certain Terrence Malick. Malgré une histoire vue et revue, DIXIELAND possède les gênes prometteurs d’un cinéaste indépendant pas maladroit.

DIXIELAND possède les défauts d’un premier film : un certain sens du tape-à-l’oeil, et une volonté de montrer ses références. Passé cela, le film raconte une histoire déjà connue, celle d’un jeune délinquant déterminé à se sortir d’un système infernal, mais doit faire les bons choix tout en rencontrant l’amour. Pas original, ok. Mais Bedford enveloppe cela d’une jolie aura, des plans oniriques et des contre plongées gorgés de lumières malickiens. L’inspiration est évidente.

Avec ce cocon indépendant (chronique sociale pessimiste, jeunes comédiens prometteurs, photographie saturée), Hank Bedford démontre qu’il sait composer un conte moderne avec toute la grammaire possible. Mais on restera un peu sur notre faim, tant le scénario choisi de zapper le développement des personnages au profit d’une histoire accélérée qui se laisse regarder sans inspirer. Si le final apporte un peu plus de surprise, DIXIELAND s’oubliera rapidement. Nous, on espère un deuxième film plus maîtrisé.

3.5 / 5
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