Dernier train pour Busan, un film de zombies qui avance

Sensation du dernier festival de Cannes (pensez donc, des zombies sur la Croisette, une parfaite séance de minuit !), phénomène au box office coréen voici quelques semaines, DERNIER TRAIN POUR BUSAN débarque en France et c’est une bonne nouvelle. Pour que le public puisse connaître d’autres types de cinéma, et pour qu’il profite simplement d’un bon moment, ce premier film de fiction pour un réalisateur habitué à l’animation, se révèle être une série B sympathique qui sera donc présenté en grand en France.

En Corée, les zombies sont véloces, féroces, et se multiplient rapidement. A mi-chemin entre la vision de 28 JOURS (ou SEMAINES) PLUS TARD, et WORLD WAR Z, nos héros embarquent dans un train entre 2 villes de Corée, au moment où une épidémie se manifeste dans tout le pays, transformant les gens en cannibales en puissances (après décès, évidemment). Un père et sa fille, un homme et sa femme, deux soeurs âgées et un groupe d’étudiants sont dans les wagons (entre autres personnes), et doivent lutter contre les passagers infestés, tout en anticipant le bon endroit où arriver. Commence alors un jeu pas très surprenant où le spectateur devra trouver dans quel ordre nos héros vont tour à tour trépasser, à grande vitesse en général.

Au-delà d’un récapitulatif en règle des références occidentales (voir premier paragraphe), DERNIER TRAIN POUR BUSAN s’évertue à maintenir la tension sur toute sa durée, offrant un dernier acte un peu plus emmené que le reste. Loin des problématiques ferroviaires françaises, cette joyeuse promenade coréenne (ils doivent adorer les trains depuis le TRANSPERCENEIGE) se révèle être un bon divertissement estival qui ne mérite toutefois pas toutes les louanges qu’on lui adresse. Mais dans le marasme actuelle, c’est avec THE STRANGERS et MADEMOISELLE (à venir) la preuve du dynamisme d’un cinéma en pleine conquête.

PS: habitué de l’animation, le réalisateur présentera dès ce mois-ci une préquelle animée, intitulée SEOUL STATION.

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