Cloverfield : pas terrible

Un vilain monstre (et ses petits copains) détruit Manhattan. Une bande de jeunes filme son périple pour secourir une amie tout en évitant de mourir. Cela donne Cloverfield, un long-métrage (pas très long non plus) tourné entièrement en caméra au poing, façon amateur, très amateur même… trop amateur ?

Car il faut avoir l’estomac bien accroché pour supporter la façon dont est filmée l’aventure. Certes, cela donne un côté plus réaliste (quoique, le jeu d’acteur reste le même, et on ne peut pas grand-chose pour y remédier), mais parfois on a simplement envie d’assimiler correctement l’histoire, sans avoir à pencher la tête (véridique). L’aspect « Blair Witch » de la réalisation ne colle pas forcément avec le film catastrophe qu’est censé être Cloverfield. Seulement, en l’état actuel, c’est le seul élément qui différencie Cloverfield d’un bon vieux Godzilla et, c’est peut-être triste à dire, mais le gros lézard a son côté spectaculaire pour lui et ça le rend presque attachant. Car la bête de Cloverfield est à ranger au registre des nombreuses choses inexplicables et qui resteront inexpliquées dans le film.

Si vous comptiez voir Cloverfield pour masquer votre attrait envers les gros blockbusters catastrophes sous couvert d’une réalisation décalée, laissez tomber, et assumez un peu. ;)

2.5 / 5
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