Belles familles

On ne présente plus Jean-Paul Rappeneau, plus de 50 ans de carrière derrière lui mais aux réalisations rares (8 films depuis 1965). Pour son premier film depuis 2003, il convoque un casting multi générationnel pour une intrigue provincial des familles.

Quand un fils rentre de l’étranger pour trouver l’héritage paternel au centre d’une querelle entre son frère et la deuxième famille de son père décédé, il doit retourner sur les terres de son enfance pour trouver une solution. Entre histoire de coeur et d’héritage, BELLES FAMILLES nous plonge dans une intrigue fortement liée à ses personnages, et donc son casting succulent (Mathieu Amalric, Karine Viard, Nicole Garcia, Marine Vacth…).

Le hic, c’est que ce vaudeville provincial ne propose guère de nouveautés. Rappeneau semble même hésitant sur sa mise en scène, qui manque d’entraîner le spectateur. On sourit face aux vieux habitués (André Dussollier), on reste un peu perplexe pour les nouveaux comme Marine Vacth, charmante mais semble t-il un peu à côté de son registre habituel plus sensible. Au final, BELLES FAMILLES  est une comédie au format télévisuel (ce qui n’est pas grave), sans vraiment de caractère cinématographique.

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