Albert à l’ouest

Et si Seth MacFarlane était fait pour l’animation ? Le créateur des GRIFFIN ou AMERICAN DAD! livre son deuxième long métrage qui confirme les défauts du premier : un humour outrancier qui ne fonctionne que coup par coup, trouvant rapidement ses limites, malgré une volonté évidente de livrer quelque chose de plus abouti.

Plus haut, plus fort, ALBERT A L’OUEST complique la tâche pour Seth, et pour mieux attiser nos envies après un TED au succès détonnant. Un casting encore plus important (Liam Neeson, Charlize Theron…), un univers plus original (le western), MacFarlane ne se moque a priori pas de nous. Pour autant, passer ces premières images le film retombe dans les mêmes travers que le précédent. Un alignement de sketchs décousus qui laisse le récit retombé entre deux blagues très lourdes, et malgré toute l’ambition de la chose pas d’univers extrêmement travaillé.

On aurait aimé le voir profiter plus du cadre qu’il s’est tissé, et hormis quelques belles idées (dont le caméo du siècle, sans doute), MacFarlane n’arrive pas à faire décoller l’ensemble. On conservera quelques excès… d’humour gras, et Charlize Theron. Quand même.

1.5 / 5
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