A Most Violent Year

En 3 films, Jeffrey C. Chandor, dit J.C. la plupart du temps, a su s’imposer. Après un périple solitaire en pleine mer avec ALL IS LOST, le voilà revenir près de Manhattan pour un nouveau drame à la tension palpable, porté par deux acteurs et une atmosphère une nouvelle fois imposante.

Loin des bureaux de Wall Street de MARGIN CALL ou de la dérive solo de Robert Redford, Chandor nous embarque ici dans les méandres d’un rachat de terrain par un jeune entrepreneur new-yorkais tentant de construire un business (presque) honnête au coeur d’une année tumultueuse pour la ville. 1981, année de toutes les violences, année maudite sans doute. Oscar Isaac, décidément très vertueux dans ses choix, incarne ici l’époux d’une Jessica Chastain flamboyante en femme manipulatrice. Le couple tient bon, dans une lutte contre des forces extérieures mais aussi un noeud familial complexe, livrant un film où le personnage central tente de surmonter tous les obstacles pour réussir.

A plusieurs niveaux, le récit de Chandor est similaire aux mésaventures de Redford sur son bateau. Isaac et son entreprise, c’est un navire qui coule mais que le capitaine sauve à chaque nouvelle vague. A coups d’espoirs, d’argents et de négociations, il tente tout pour passer le cap, gagner le respect de ses pairs. Et finir l’année debout, avec sa famille et son entreprise. Suivant sa lutte pour remonter la pente, c’est l’un des plus beaux combats de l’année auquel on assiste.

4 / 5

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