300 – La Naissance d’un Empire

Suite au succès du 300 de Zach Snyder, les studios Warner ont demandé une suite. Zach et Deborah Snyder, producteurs du film, ne voulaient pas vraiment ressusciter 300 spartiates. Il fallait donc trouver une histoire qui tienne la route et qui reste ancré dans l’univers du film de départ. Après une riche documentation, Frank Miller leur propose une histoire parallèle à celle des 300 Spartiates, celle de la Bataille de Salamine, inspirée d’une vraie bataille navale entre Grecs et Perses.

Le roi des Perses, Xerxès, décide de venger la mort de son père en attaquant les Grecs. Il mandate Artémise, commandante de la flotte perse et grecque d’origine, de mener cette guerre. Thémistocle tente alors de réunir tous les guerriers grecs dans le but de sauver la démocratie menacée par l’ennemi.

Aujourd’hui avec la pléthore de suites, préquels, reboots… que l’on nous propose, il fallait nécessairement à La Naissance d’un Empire quelques atouts pour se démarquer. La première bonne idée de ce film est de raconter une histoire complémentaire à 300, ni seulement son origine, ni seulement sa suite. Le récit commence ici avant l’opus précédent, se déroule pendant et continue après, comme une conclusion finale au diptyque. L’autre atout est le respect et le renouvellement de l’univers de 300. La lumière, les décors, l’épopée sont cohérents d’un volet à l’autre. On retrouve certains personnages, en découvre d’autres.

La 3D n’apporte rien d’essentiel, la musique ne sert pas vraiment le métrage et vous pourrez être gênés par l’usage (un peu répétitif) de ralentis. En revanche, les acteurs sont bons, les combats parfaitement lisibles, les scènes de bataille épiques et les personnages féminins forts.

Avec une dose extrême de testostérone et d’hémoglobine, 300 – La Naissance d’un Empire est un pop corn movie efficace nous racontant une histoire non dénuée d’intérêt.

2.5 / 5